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Tout était prétexte à affrontement. « T’es pas cap ! T’es pas cap ! », répétaient-ils à l’envi avec leur accent du Sud. Je ne supportais aucun de ces énergumènes, sauf le petit Edouard, qui ressemblait au Nounours de la télé. Et puis bien sûr Géraldine… Belle, insaisissable, toujours à traîner avec ces bons à rien au lieu de passer la journée avec moi… J’évitais à la fois la compagnie des marioles et la douleur de voir Géraldine si loin. Pourtant, une fois, en fin de journée, alors que je m’étais trouvé un coin paisible, j’ai eu le malheur de tomber sur le groupe. Je me promenais, dans une lumière diffuse, sur les rives d’un ruisseau d’argent. Et ces idiots m’ont dit « T’es pas cap de faire des ricochets… » ! Les fous ! J’étais un pro du ricochet. Enfin ! On allait bien voir ! J’ai trouvé la pierre parfaite, une belle pierre plate. J’ai pris la position. Lancer parfait… La pierre rebondissait sur l’eau comme au ralenti*, semblant ne jamais s’arrêter, faisant jaillir à chacun de ses rebonds des éclairs d’eau. Le tour était joué. Ce soir-là, pour la première fois, j’ai vu de l’admiration dans les yeux verts de Géraldine. J’avais oublié Géraldine depuis bien longtemps quand, des années plus tard, je me suis retrouvé dans une ville, bien plus au sud, notamment un quartier où j’ai visité trois constructions qui m’ont fait précisément penser à cet épisode. Quel est le nom de ce quartier ? * Comme dans la pub Herta (je le dis juste pour ne pas être le seul à avoir cet air niais dans la tête!) Vous devez vous connecter pour répondre.
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