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N° 565 - Z [ALPHA] par Berek

Bah oui… Désolé, mais vous êtes has been… Z, ce n’est plus Zorro, ce n’est même plus Zidane ! C’est maintenant cette petite cicatrice en forme d’éclair qui orne le front de notre petit héros.



Retrouvons celui-ci au cours d’une scène inédite, extraite du Tome 26 que l’on va bientôt pouvoir trouver chez tous les bons libraires, et chez les autres aussi, y a pas de raison que seuls les bons en profitent.





La salle commune bruisse des conversations des élèves de l’école, à peine couvertes par le cliquetis des fourchettes et couteaux qui s’activent frénétiquement.

- Mais qu’est-ce que c’est que cette viande ? On dirait de la semelle ! J’en ai cassé mon couteau.

- Attends Ron, je vais t’aider, dit Hermione, brandissant sa baguette magique sous les yeux d’un Ron ébahi, qui voit sa viande se découper toute seule en menus morceaux.

- Hermione, t’es vraiment la meilleure, tu sais !

- Eh oui, Hermione, si tu prends Ron par l’estomac, il te sera reconnaissant toute la vie, rigole Harry !

- Eh, Hermione, fais attention, c’est ma viande qu’il faut couper, pas moi ! Regarde mon doigt !

- Oups, désolé, Ron, qu'est-ce que t'es douillet, quand même, c'est à peine éraflé... tiens, je vais arrêter l’hémorragie… Voilà, c’est fait !

- Merci Hermione, mais attends, je vais en rajouter une couche : hop, voilà, une attelle et des bandages, ça, c’est la classe pour draguer les filles !

- Ron, tu es vraiment…. explose Hermione en se levant d’un bond pour s’enfuir dans sa chambre.

- Mais quoi, qu’est-ce que j’ai dit ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Pfff, les filles…

Bon, c’est pas tout, ça, Harry, mais il faut qu’on révise pour nos BUSE. Tu as le « Dictionnaire des 1001 Réponses » de Veronica Smethley ?

- Non, Ron, je n’apporte pas mes livres au petit déjeuner ! Viens, on va aller travailler dans la Salle sur demande, on sera au calme, répond Harry en manoeuvrant sa baguette et en rattrapant habilement le livre de Veronica qui, obéissant à son injonction, vient de rejoindre les deux adolescents.





- Tu aurais pu demander une salle d’étude plus éclairée pour pouvoir étudier, Harry, se plaint Ron. La lumière que tu as fait sortir de ta baguette ne nous aide pas beaucoup…

- Chut, Ron, tu n’as rien entendu ?

- Hein, entendu quoi ? Déjà que je vois rien…

- Chut, je te dis ! Attends, je vais fermer la porte un peu plus sûrement, annonce Harry, alors qu’on entend un bruit de succion qui résonne dans la Salle sur demande.

Mais qu’est-ce que tu fais, Ron, c’est bien le moment de faire apparaître un bouquet de fleurs ! Remarque, tu pourras l’offrir à Hermione pour te faire pardonner.

- Mais de quoi, bon sang ? J’ai…

- Chut ! Là, tu as entendu ?



Ron et Harry se regroupent dans un coin de la Salle, et tentent de percer l’obscurité pour identifier l’origine du bruit qu’Harry a entendu.

Soudain, une voix moqueuse s’élève :

- Alors, les filles, on a les jetons ? Ha ha, c’est ça, un héros, Potter ? ricane Draco Malefoy, d’un coin de la salle.

- Non, Ron ! s’écrie Harry, mais trop tard : "Confringo !" : un éclair aveuglant sort de la baguette de Ron, dans la direction d’où provient la voix de Malefoy. Un fracas assourdissant résonne dans la pièce, alors que la statue représentant le buste de Dumbledore vole en éclats.

- Hi hi, raté, s’esclaffe Draco, c’est comme ça que vous traitez vos héros, chez les Gryffondor ? Pff, de toutes façons, le vieux ne mérite rien d’autre.

Puis, se tournant vers Harry : « Impedimenta ! ». Harry sent d’un coup ses jambes se raidir, il ne peut plus faire un pas ! Heureusement, il a encore tout l’usage de sa tête et de ses bras. Il brandit à son tour sa baguette, lance une incantation, et Malefoy, cette fois-ci touché, se met à cracher de grosses limaces baveuses.

- Bien joué, Harry ! Ah, ah, regarde ce gros lourdaud qui veut s’échapper…Eh, non, Malefoy, tu peux pas ouvrir la porte avec ce sortilège ! D’autant plus comme tu le prononces, avec ces trucs qui te sortent de la bouche. T’as mal digéré, Malefoy… Ha ha ha ! Tiens, tu sais ce qui est bien, Malefoy, pour aider à la digestion ? C’est un peu de sport… Tiens, danse un peu pour nous !

Les jambes de Malefoy se mettent à s’agiter en tous sens, alors qu’il continue à cracher ses limaces les unes après les autres, sous les rires de Ron et Harry.



Le sort qui avait frappé Harry commence à s’estomper, et il sait qu’il va en être de même pour Draco.

- Allez, viens, Ron, allons-nous en. Attends, on ne peut pas laisser Dumbledore comme ça. Voilà, c’est mieux, là !

En effet, sous l’action de la baguette de Harry, les morceaux éclatés du buste de Dumbledore se rejoignent, et finissent par reprendre leur place initiale. On reconnaît déjà le port altier et les yeux rieurs du Professeur. Harry ne peut s’empêcher de verser une larme en pensant à lui. Et, repensant au blasphème proféré par Malefoy, se tourne vers ce dernier :

- Je pense que tu vas rester là un petit moment, Malefoy… Il tend sa baguette et des cordes en jaillissent, qui viennent ligoter et bâillonner Draco, qui commençait à peine à se remettre de ces émotions.

- Mmhmmmhmmhmmhmhmh

- Tu y réfléchiras à deux fois, avant de t’attaquer à plus fort que toi, hein, face de serpent !

- Tiens, deux précautions valent mieux qu’une ! ajoute Harry en agitant une dernière fois sa baguette. Là, tu ne pourras plus émettre un son pour appeler au secours d’ici un petit moment. Ne t’inquiète pas, on enverra Rusard te délivrer… dans un jour ou deux…

- Ha ha ha !

- Viens, Ron, remontons dans la salle des Gryffondor, il faut que tu t’excuses auprès d’Hermione.

- Hein, mais pourquoi encore ? C’est ma faute si elle prend toujours tout de travers ? De quoi je dois m’excuser, encore ? De m’être fait découper en morceaux ? C’est la meilleure, celle-ci !

- Allez, viens, tu fais comme tu penses, de toutes façons.

- Salut Malefoy, amuse-toi bien !









Quelle incantation pourrait régler ce problème de Z ? (en deux mots)